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Dégâts des eaux et assurance :
Qui contacter, quelles démarches ?

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Imaginez : vous rentrez chez vous après une journée bien remplie, et là… surprise ! Le parquet gondole, l’odeur d’humidité vous prend à la gorge, et une jolie auréole se dessine au plafond. Pas de doute, vous êtes face à un dégât des eaux. C’est le genre de galère qu’on ne voit jamais venir, mais qui exige de réagir vite — et surtout, de contacter les bonnes personnes dans le bon ordre. Alors, que faire en premier ? Qui appeler ? Comment être remboursé ? À quoi sert vraiment la fameuse garantie « dégât des eaux » de votre assurance habitation ? Dans cet article, on va tout passer en revue, étape par étape, avec un ton clair, humain et sans jargon inutile. Que vous soyez locataire ou propriétaire, que le sinistre vienne de chez vous ou de votre voisin, vous aurez toutes les clés pour agir efficacement… sans perdre votre sang-froid.

Qu’est-ce qu’un dégât des eaux ?

Un dégât des eaux, c’est un peu comme une mauvaise surprise qui s’infiltre partout : dans les murs, les plafonds, les sols… mais aussi dans votre quotidien. Techniquement, il s’agit de tout dommage causé par l’action de l’eau sur votre logement ou celui d’un voisin. Mais attention, ce n’est pas seulement une fuite de robinet ! Cela peut aussi venir d’une canalisation percée, d’un chauffe-eau défectueux, d’un joint usé, d’une infiltration par la toiture, ou même d’un débordement de machine à laver. Ce qu’il faut retenir, c’est que le dégât des eaux ne désigne pas la fuite en elle-même, mais les conséquences visibles : traces d’humidité, moisissures, peinture qui cloque, papiers peints qui se décollent, planchers qui gonflent… Bref, des signes qui ne trompent pas. Et dès que vous en voyez un, il faut agir vite : non seulement pour limiter les dégâts, mais aussi pour pouvoir faire jouer votre assurance dans les délais.

Les différents types de dégâts des eaux

Tous les dégâts des eaux ne se ressemblent pas, et pour cause : leurs origines peuvent être très variées. En avoir conscience, c’est déjà mieux comprendre ce à quoi on fait face… et mieux expliquer la situation à son assureur ou au plombier. Voici les cas les plus courants :
  • La fuite d’eau visible : un robinet qui goutte, un tuyau qui fuit sous l’évier, ou encore une chasse d’eau qui ne s’arrête plus. Ce sont les cas les plus faciles à identifier et souvent les plus rapides à traiter.
  • La fuite d’eau invisible : là, on entre dans le domaine sournois. L’eau s’écoule discrètement dans les murs ou sous le carrelage. C’est quand une tache d’humidité apparaît qu’on commence à se douter de quelque chose. Ces fuites nécessitent une détection non destructive, comme celles proposées par Maurault Detect’ grâce aux caméras thermiques ou aux traceurs à gaz.
  • L’infiltration d’eau : souvent liée aux intempéries, l’eau s’infiltre par la toiture, les fenêtres ou les joints de façade. Elle peut venir de l’extérieur (pluie, neige) ou d’un défaut d’étanchéité.
  • Le débordement ou rupture d’un appareil ménager : lave-linge, lave-vaisselle, ballon d’eau chaude… Ils sont souvent à l’origine de gros dégâts si vous n’êtes pas là pour couper l’eau rapidement.
  • La canalisation bouchée ou rompue : un bouchon peut provoquer une surpression et faire éclater une canalisation. Résultat : un joli geyser dans la salle de bain ou la cuisine.
Chacun de ces cas peut être pris en charge par votre assurance habitation, mais cela dépend de votre contrat. On y vient tout à l’heure…

Quelles sont les premières mesures à prendre ?

Quand l’eau commence à s’échapper là où elle ne devrait pas, chaque minute compte. Voici les gestes à adopter immédiatement :
  1. Coupez l’arrivée d’eau pour stopper l’hémorragie.
  2. Coupez l’électricité si l’eau est proche des installations électriques.
  3. Épongez un maximum pour limiter les dégâts matériels.
  4. Aérez les pièces touchées pour éviter l’apparition de moisissures.
  5. Prenez des photos des zones sinistrées (très important pour l’assurance).
  6. Prévenez votre assurance habitation dans les délais (on y revient plus bas). Contactez un professionnel, idéalement un spécialiste de la détection de fuites comme Maurault Detect’, pour localiser précisément l’origine du problème.

Qui contacter en premier ? Plombier, assurance, syndic ?

Dans l’urgence, on ne sait jamais trop par où commencer. L’eau s’infiltre, les dégâts s’étendent, et on se retrouve vite dépassé. Pourtant, chaque minute compte. Voici l’ordre des priorités à respecter, pour limiter les dégâts… et éviter les mauvaises surprises avec l’assurance.

1. En priorité : un plombier ou un spécialiste en recherche de fuite comme Maurault Detect’.

Pourquoi ? Parce qu’il faut stopper l’origine du sinistre le plus rapidement possible. Plus la fuite continue, plus les dommages s’aggravent, et plus le montant du sinistre grimpe. L’intervention d’un professionnel qualifié permet de localiser la source avec précision (surtout en cas de fuite non visible), d’établir un rapport d’intervention utile pour l’assurance, et parfois même de réaliser la réparation dans la foulée. Maurault Detect’, par exemple, dispose d’un service 7j/7 et 24h/24 : parfait pour intervenir sans délai, même le dimanche soir ou un jour férié. Leur expertise permet une détection non destructive, évitant d’abîmer davantage vos murs ou sols.

2. Ensuite : votre assurance habitation.

Une fois la fuite identifiée ou stoppée, prévenez votre assureur dans les 5 jours ouvrés. C’est une obligation pour que votre demande d’indemnisation soit recevable. Certains assureurs proposent une déclaration en ligne, d’autres exigent un courrier recommandé. Pensez à rassembler tous les éléments nécessaires : photos des dégâts, description de la situation, coordonnées du plombier, facture d’intervention, rapport de détection si applicable… Plus votre dossier est clair, plus vite il sera traité.

3. Si vous êtes en copropriété : le syndic est aussi concerné.

Dès que l’eau touche une partie commune (mur mitoyen, gaine technique, colonne d’eau…), le syndic doit être informé sans attendre. Il pourra diligenter une expertise, prévenir les voisins concernés et parfois faire jouer l’assurance de la copropriété, en parallèle de la vôtre.

4. Si vous êtes locataire : informez votre propriétaire.

Vous êtes locataire ? Vous devez avertir le propriétaire dès la découverte du dégât, même si vous êtes assuré. Pourquoi ? Parce que le sinistre peut concerner un équipement dont il est responsable (toiture, chaudière, canalisations encastrées…). Dans bien des cas, la réparation ou la réclamation à l’assurance peut exiger son accord, ou passer par son assurance propriétaire non occupant (PNO).

Quand et comment prévenir votre assurance ?

Vous avez un délai légal de 5 jours ouvrés à partir de la découverte du dégât des eaux pour le signaler à votre assureur. Ne traînez pas ! Vous pouvez faire cette déclaration par téléphone, en ligne ou par courrier recommandé. Joignez si possible :
  • Une description des dommages
  • Des photos
  • Les causes supposées du sinistre
  • Une copie du constat amiable si le dégât implique un tiers

Comment remplir un constat amiable de dégât des eaux ?

Ce document est essentiel quand plusieurs parties sont impliquées (par exemple : votre voisin du dessus et vous). Il permet de déterminer qui est responsable et facilite le traitement du dossier par les assurances. 🔹 Remplissez-le à deux parties : sinistré et responsable supposé 🔹 Mentionnez la date, l’adresse, les zones impactées, les causes identifiées 🔹 Joignez des croquis ou photos si besoin 🔹 Signez tous les deux et conservez une copie

Que couvre vraiment la garantie « dégât des eaux » dans votre assurance habitation ?

La garantie « dégât des eaux » est l’un des piliers de votre contrat multirisque habitation. Elle est presque toujours incluse, que vous soyez propriétaire ou locataire. Mais attention, ce n’est pas une couverture « tout risque », et il est essentiel de bien comprendre ce qui est pris en charge… et ce qui ne l’est pas.

 Ce que la garantie couvre généralement :

Elle sert à indemniser les dommages matériels causés par l’eau. Concrètement, cela inclut 
  • Les fuites accidentelles survenues sur des canalisations, tuyaux, raccords, robinetteries… qu’elles soient apparentes ou encastrées.
  • Les ruptures ou débordements d’équipements sanitaires, comme un chauffe-eau, une baignoire, un lave-linge, un lave-vaisselle, etc.
  • Les infiltrations d’eau accidentelle par la toiture, les joints ou les fenêtres (sous certaines conditions).
  • Les dégâts causés à vos biens mobiliers ou à l’intérieur de votre logement : murs, plafonds, sols, meubles, électroménagers, etc.
  • Les frais de recherche de fuite, mais seulement si votre contrat les prévoit expressément. C’est pourquoi il est crucial de bien lire les conditions générales de votre assurance.
Par exemple, si un tuyau encastré fuit dans le mur, et que l’eau endommage le parquet et les plinthes : Le remplacement du parquet est généralement couvert, La réparation du tuyau peut l’être ou non, Les frais pour localiser la fuite (via caméra thermique ou gaz traceur) ne sont couverts que si c’est inclus dans votre contrat. Chez Maurault Detect’, chaque intervention inclut un rapport technique détaillé, souvent exigé par les assurances pour justifier la prise en charge de ces frais. L’assurance ne couvre pas systématiquement l’origine de la fuite. Un lave-linge cassé ou un joint usé ne seront pas remboursés, même si les dégâts qu’ils ont causés le sont.

Quelles sont les exclusions courantes de la garantie « dégât des eaux » ?

Comme souvent dans les contrats d’assurance, le diable se cache dans les détails. Même si la garantie « dégât des eaux » semble large, elle comporte un certain nombre d’exclusions, c’est-à-dire de situations où vous ne serez pas indemnisé. Voici les cas les plus fréquents où l’assurance peut refuser de prendre en charge les dommages :
  • Manque d’entretien manifeste

Si l’origine du dégât est due à une négligence, comme une robinetterie abîmée non réparée depuis longtemps ou une canalisation rouillée jamais changée, l’assureur peut refuser l’indemnisation au motif de défaut d’entretien.
  • Infiltrations par façade non étanche ou défaut de construction

Si les infiltrations d’eau résultent d’une façade poreuse, d’un mur fissuré, ou d’une mauvaise étanchéité connue, elles ne sont généralement pas couvertes. Ce type de dégât est souvent considéré comme prévisible.

Travaux non déclarés ou mal réalisés

Les dommages causés par des travaux effectués sans autorisation (ou mal exécutés par un artisan non déclaré) peuvent être exclus de la garantie, surtout si vous n’avez pas informé votre assurance en amont.

 Absence prolongée sans précaution

Si vous vous absentez plus de 90 jours (variable selon les contrats) sans avoir coupé l’eau ni pris de précautions, l’assureur peut refuser de vous indemniser en cas de fuite survenue durant cette période.

Catastrophes naturelles ou infiltrations liées à la météo

Les inondations causées par des orages violents, des crues ou des remontées d’eau, ne relèvent pas toujours de la garantie « dégât des eaux ». Il faut, dans ce cas, une garantie spécifique « catastrophes naturelles », activée uniquement si un arrêté ministériel est publié.

Quelle indemnisation espérer ?

L’indemnisation dépend :
  • De votre contrat (plafonds, franchises, exclusions…)
  • Du montant du préjudice (selon l’estimation de l’expert envoyé par l’assurance)
  • De la valeur à neuf ou vétusté appliquée à vos biens
Exemple : si votre parquet a pris l’eau, l’assurance peut vous rembourser sa remise en état, mais déduira peut-être une part liée à son âge.

Qui paie la franchise ? Et en cas de sinistre entre voisins ?

La franchise est la part des dommages que vous gardez à votre charge. Elle est précisée dans votre contrat et varie selon l’assureur. Dans le cas d’un sinistre impliquant plusieurs logements, c’est la convention CIDRE ou IRSI entre assurances qui décide qui paie quoi (locataire, propriétaire, voisin). Mais rassurez-vous : ce sont les compagnies d’assurance qui discutent entre elles. Vous, vous devez juste remplir les bons papiers.